Quand j’étais enfant, je résidais avec ma mère et mes grands-parents au Liban. Là-bas, j’allais à une école où j’avais des enseignantes bienveillantes et de nombreux amis. Bien que heureuse, je ressentais aussi une tristesse en raison de l’absence de mon père qui vivait au Qatar et ne nous rejoignait que pour hiverner avec nous.
Un jour, mes parents ont pris la décision de déménager pour vivre ensemble marquant ainsi le début d’un nouveau chapitre de notre vie.
Je me souviens de la veille de mon premier jour d’école au Qatar où j’ai eu du mal à dormir écoutant le tic-tac de l’horloge toute la nuit.
J’ai fini par me réveiller, à l’avant jour du lendemain, pressée à me préparer pour ma nouvelle école.
En route, j’ai observé les rues et les bâtiments constatant à quel point tout est différent de mon pays natal qui semblait maintenant à des années lumières. Une fois arrivée à l’école, je me suis dirigée vers ma nouvelle classe sans lambiner, avec des pas synchrones. C’était comme un déjà-vu de mon premier jour en PS : il y avait une nouvelle enseignante, de nouveaux amis, de nombreux regards qui se posaient sur moi. Je n’étais pas sûre comment me rythmer à ce nouveau monde.
Soudainement, j’ai senti la main de l’enseignante sur mon épaule et j’ai entendu ces mots réconfortants : « c’est votre nouvelle amie, Raghda ».
À ma surprise, mes nouveaux amis étaient très aimables et sympas.
À la fin de la journée, j’ai marché dare-dare pour rentrer à la maison et raconter à mes parents ma journée plus que parfaite. J’étais certaine que j’allais aimer ma nouvelle école.
Raghda Al Achi EB3C