En ce moment, nos pensées se tournent vers notre cher Liban, qui traverse sans doute l’une des épreuves les plus douloureuses qu’il a connues au cours des dernières décennies. Nous pensons avec tristesse aux milliers de déplacés qui ont perdu leur foyer ou ont été contraints de le quitter.
Mes pensées accompagnent tout particulièrement les élèves du Liban, dont beaucoup sont privés d’une scolarité normale, et pour certains, de l’espoir même de débuter une nouvelle année scolaire. C’est avec une profonde douleur que j’observe ces enfants privés de leur droit fondamental d’aller à l’école et de construire leur avenir.
Rien n’est plus précieux que l’éducation. Priver une nation de l’éducation, c’est comme la démanteler.
Il y a plusieurs années, nous avons décidé d’offrir à nos élèves une certification complémentaire, et notre choix s’était porté sur le Baccalauréat International (IB). Aujourd’hui, ce choix se révèle plus pertinent que jamais, face aux incertitudes qui pèsent sur l’avenir du diplôme libanais.
L’école libanaise de Qatar reste engagée à faire de son mieux pour accueillir et accompagner les nouvelles familles, aidant leurs enfants à s’intégrer au mieux, à combler les lacunes d’apprentissage et atténuer le fossé pouvant exister entre eux et nos élèves qui ont la chance de suivre un parcours scolaire ordinaire.
Nous unissons nos prières à celles des Libanais du monde entier pour la paix, pour le retour des déplacés dans leurs foyers, pour que les élèves puissent réintégrer leurs écoles et pour un début de reconstruction bien mérité.
Je garde l’espoir que les Libanais ne céderont pas à l’adversité et surmonteront ces épreuves, malgré les nombreux défis à relever.