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Vous pouvez un peu nous parler de vous et de votre histoire avec l’école libanaise ?
Je suis entré à l’école en EB8 et j’en suis reparti en 2010. Je suis arrivé directement d’Algérie et le choc initial n’était pas facile : j’étais un enfant, je ne comprenais pas tout ce qui se passait ou se disait. Mais rapidement, en à peine deux mois, j’étais pleinement intégré par les enseignants et je me suis fait des amis.
Aujourd’hui, je suis pilote à Qatar Airways depuis 2014 après une formation initiale faite en Grèce. Et c’est grâce à mon travail que j’ai pu enfin visiter Beyrouth, même si, très rapidement. J’ai hâte de pouvoir y retourner.
Quels souvenirs gardez-vous de l’école ?
De très bons souvenirs surtout avec mes amis et les enseignants. J’ai beaucoup d’affection pour Mme Nancy. C’est grâce à elle et à toute l’organisation du département que je m’en suis sorti. L’instruction était super, la base pour les études était vraiment excellente. Je me souviens bien également d’enseignants comme Mme Wafaa, M. Abdo et M. Fadi.
J’en garde tellement de bons souvenirs, que si c’est possible, le jour où j’aurai des enfants, je les mettrai à l’école libanaise.
Comment l’école vous a préparé à ce que vous êtes devenu ?
Le rôle de l’école a été primordial ! La méthode d’instruction mais aussi la manière dont on nous a appris à étudier m’a beaucoup aidé dans mes études et ma vie professionnelle. Je suis pilote mais j’avais besoin d’excellentes bases en physique et mathématiques et c’est l’école qui m’y a bien préparé.
Continuez-vous à garder des contacts avec d’autres élèves de votre promotion ?
Oui avec certains. Il nous arrivait même de nous retrouver, cependant, avec la pandémie, toutes les retrouvailles se sont un peu arrêtées.
Quel conseil tu donnerais à la promotion actuelle ?
Préparez-vous bien pour les études, si vous respectez ce que vos enseignants ont préparé pour vous, vous ne pourrez que réussir.
