(Poème par Georges Al Asmar – EB7)
Au réveil d’Archibald, quatre énormes têtes le contemplaient.
À ce moment là, toutes ses pensées l’abandonnaient.
Le corps de ces géants était couvert d’objets célestes et d’étoiles.
Et après plus d’observation, ils n’avaient aucune trace de poil !
Tout autour du savant se trouvaient des montagnes et des prairies.
Il éprouva plusieurs émotions mais c’était surtout l’émerveillement qui l’envahit.
Les Géants, aux rituels sacrés et intéressants, étaient un peuple hospitalier.
Ils prirent soin d’Archibald avec tant d’amour comme s’il était leur bébé.
Stupéfait, l’explorateur était enchanté par leur chant mélodieux, agilité et force.
Il réalisa que leur peau ressemblait à une partie de l’arbre : l’écorce.
Pendant ces dix mois parmi les Géants, il contemplait le lever et le coucher de la lune.
Appréciant son temps dans ce pays, l’Angleterre lui manquait malgré sa brume.